29 mars 2023 – Sébastien Lemire, député du Bloc Québécois d’Abitibi-Témiscamingue, constate que le budget des libéraux ne rencontre pas les demandes de la région pour soutenir efficacement sa population et son développement.

« Pour notre qualité de vie en région, il faut des services de proximité. En ne rehaussant pas les transferts en santé, le gouvernement nuit au déploiement des services de santé sur notre territoire et dans les localités plus rurales. Il n’y aucun argent neuf pour le logement, à l’exception d’un montant pour les communautés autochtones, ce que je salue d’ailleurs. Il n’y a aucun crédit d’impôt pour le retour des jeunes en région ni pour les immigrants et aucun nouvel argent pour la construction d’infrastructures sportives », a souligné le député.

« Les libéraux oublient aussi les aînés. Rien dans ce budget ne permet de réparer le double standard créé entre les aînés de 65 ans à 74 ans et ceux de plus de 75 ans. Dans un contexte d’inflation, il était plus qu’important qu’on leur accorde une bonification de la Sécurité de la vieillesse », a-t-il ajouté.

Qui plus est, le budget ne met aucunement de l’avant une fiscalité plus intéressante pour les travailleurs expérimentés, une demande qui se trouve dans le rapport sur les petites et moyennes entreprises réalisé par le Comité permanent de l’industrie. « L’immigration seule ne règlera pas la pénurie de la main-d’œuvre. Il est important de mettre à profit les travailleurs expérimentés qui apportent une plus-value aux entreprises, notamment grâce à leur expérience », a mentionné Sébastien Lemire.

À cela s’ajoute aussi l’immobilisme dans la réforme de l’assurance-emploi et de la desserte aérienne. « Ça devient un problème dans notre région. Nos travailleurs doivent pouvoir obtenir les sommes pour lesquels ils contribuent. L’assurance-emploi doit faire l’objet d’une réforme et c’était le moment parfait d’y veiller, surtout qu’une récession est une possibilité », a signalé M. Lemire.

Soutenir le développement minier

Le député d’Abitibi-Témiscamingue souligne toutefois la volonté du gouvernement d’investir 11 milliards de dollars sur dix ans dans un crédit d’impôt de 30 % pour la fabrication de technologies propres, ce qui permettra aux équipementiers, aux constructeurs de mine et aux minières de travailler à l’extraction des minéraux critiques et stratégiques. Il s’agit d’un premier pas vers la création de mines plus vertes.

« Ce crédit d’impôt a fait l’objet d’une proposition de ma part lors du passage du ministre François-Philippe Champagne et des sous-ministres au comité permanent de l’industrie. C’est une agréable surprise et j’ai hâte de connaître les détails, mais c’est un élément qui pourrait assurément profiter à la région », a évalué Sébastien Lemire.

Le député soutient que ce crédit pourrait servir aux grandes minières de la région pour soutenir la création de l’économie de demain. « Ce crédit s’adresse autant pour l’extraction, que la transformation ou le recyclage des matériaux critiques et stratégiques. Une importante partie de ce crédit d’impôt pourrait atterrir en Abitibi-Témiscamingue et profiter aux entreprises de notre filière minière », a-t-il précisé.

Quelques mesures intéressantes

La bonification du retour de la TPS, rebaptisé pour l’occasion « remboursement pour l’épicerie » apportera une certaine aide tout comme la mise en place du régime de soins dentaires. Pour leur part, les petites et moyennes entreprises pourront bénéficier d’une réduction des frais de cartes de crédit. Certaines demandes des producteurs agricoles, comme le relèvement de la partie sans intérêt pour le Programme de paiements anticipés ont été rencontrés.

« Globalement, le budget comporte très peu de mesures qui vont réellement aider les Québécois et Québécoises. En cas d’éventuelle récession, le gouvernement aurait dû se recentrer sur ses missions fondamentales. Il livre un budget qui fait preuve de plus d’intérêt pour son propre avenir que pour le nôtre », a conclu Sébastien Lemire.

À propos :

Pour Sébastien Lemire, être député c’est d’abord être à l’écoute des gens afin de porter, avec eux, leurs aspirations et d’adapter leur environnement aux réalités d’aujourd’hui. C’est avoir un leadership rassembleur et collaboratif sur les enjeux qui nous touchent et participer à développer un milieu de vie durable, vivant, humain et à notre image.

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Source et information:
Jean-François Vachon
Adjoint aux communications
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