Sébastien Lemire, député du Bloc Québécois d’Abitibi-Témiscamingue, a profité de la dernière session parlementaire pour remettre en mains propres plusieurs lettres à des ministres du gouvernement afin de réclamer de meilleurs services en Abitibi-Témiscamingue. «Il faut améliorer les services en région. J’ai personnellement demandé la création d’un bureau de passeport pour notre région. Il est inconcevable que nos citoyens doivent parcourir plus de 500 kilomètres pour récupérer ces documents. Il en va de même pour les services en immigration pour lequel un projet-pilote doit être mis en place», a-t-il mentionné.
Le député a aussi présenté une pétition de 5 000 noms que les citoyens de la circonscription ont signé pour demander une augmentation de 110$ de la pension de la sécurité de la vieillesse pour les aînés de 65 ans et plus à la ministre des Aînés, Kamal Khera. «Les conditions de vie de nos aînés doivent être améliorées et il faut aussi développer de nouvelles mesures pour les aider : incitatifs pour les travailleurs expérimentés, meilleur financement des soins de santé. Avec l’inflation, c’est encore plus urgent», a évoqué Sébastien Lemire.
Par ailleurs, il se questionne pourquoi les priorités du Québec sont ignorés par le gouvernement libéral. «Ce fut une session où j’ai pu avoir un impact sur plusieurs dossiers au Parlement. Par contre, elle fut aussi excessivement frustrante parce que le gouvernement ne répond pas aux demandes du Québec. Je pense notamment à la bonification significative du revenu des aînés dans un contexte d’inflation, à la réforme de l’assurance-emploi, aux services déficients comme les demandes de passeport de Service Canada et la hausse des transferts en santé qui représenterait pour l’Abitibi-Témiscamingue une somme de plus de 120 M $», a-t-il lancé d’emblée.
Minéraux critiques et stratégiques : positionner la région
Des lettres importantes ont été remises au ministre de l’Innovation, de la Science et la Technologie, François-Philippe Champagne, et à celui des Ressources naturelles, Jonathan Wilkinson portant sur les minéraux critiques et stratégiques mettant notamment en valeur nos institutions d’enseignement supérieur. «L’Abitibi-Témiscamingue doit être au cœur de la stratégie sur les minéraux critiques et stratégiques. Beaucoup d’énergie est mise sur le développement de la filière batterie, mais la filière minière doit être valorisée. Nous devons saisir l’opportunité de devenir la région qui sera le fer de lance des mines vertes et éco-efficaces en créant un pôle d’excellence sur les minéraux critiques et stratégiques», a signalé Sébastien Lemire.
Ce travail a aussi mené le député a effectué une mission économique au Japon et en Corée. «Ce fut une opportunité d’en apprendre sur les opportunités d’échanges avec ces deux pays. Et j’en ai profité pour parler de notre région et des nombreuses ressources que nous pouvons offrir. Chaque fois, j’ai senti un enthousiasme envers les opportunités d’affaires que peut offrir l’Abitibi-Témiscamingue», a-t-il signalé.
Un bureau qui travaille avec la population
Au niveau de notre bureau de circonscription, le travail de concertation de nos deux comités s’est poursuivi. «Notre comité aviseur sur les aînés continue ses démarches afin de mieux cerner les besoins spécifiques des ainés de la région, particulièrement en terme de services en milieu rural et sur l’amélioration de leur capacité financière. De son côté, le comité Environnement, Agriculture et Agroalimentaire maintient ses représentations et son travail de consultation auprès des différents intervenants du milieu agricole et proposera sous peu des solutions pour la remise en culture des terres en friche et la protection de notre patrimoine agricole», a soutenu M. Lemire.
Transition énergétique : notre région fait partie de la solution
À la fin du mois de novembre, le Comité permanent de l’industrie et de la technologie où siège M. Lemire comme vice-président a déposé un rapport sur la relance économique verte. «C’était important pour moi de ramener cette étude que nous avions amorcé avant les dernières élections fédérales. J’ai ajouté un rapport complémentaire parce que je sens qu’on peut aller beaucoup plus loin. Il faut soutenir la transition vers les énergies vertes en proposant des investissements massifs dans l’innovation écologique, l’électrification des transports, le virage numérique ainsi que la recherche et développement pour propulser une relance verte créatrice de richesse soutenue par notre entrepreneuriat et le savoir développé par nos institutions d’enseignement supérieur», a affirmé le député.
Un rapport sur la pénurie de la main-d’œuvre devrait être adopté en début de session parlementaire prochaine. Rappelons que plusieurs intervenants de la région dont la Table métal d’Abitibi-Ouest, l’UQAT et Jean-Guy Couillard ont été invités par le comité pour y présenter des solutions adaptées à notre région.
Hockey Canada : un dossier qui a retenu l’attention
Le dossier de Hockey Canada a continué de retenir l’attention à Ottawa et le député d’Abitibi-Témiscamingue a permis d’élargir le travail à l’ensemble des sports. « Si Hockey Canada a amorcé un certain changement, le travail de fond reste à faire. Au cours des derniers mois, les révélations de nombreux athlètes sur les cas d’abus physiques, psychologiques, sexuels ou financiers qu’ils ont subi en pratiquant leur sport m’a choqué. Il faut une enquête indépendante et publique pour libérer la parole des victimes et nous permettre de comprendre les mécanismes qui maintiennent le statut quo et la culture du silence qui protège encore les mauvaises personnes », a conclu M. Lemire.
Rappelons que le travail du député a notamment été souligné par le journaliste Rick Westhead. Selon ce dernier, la motion déposée par M. Lemire a été le point tournant de l’affaire Hockey Canada.
À propos :
Pour Sébastien Lemire, être député c’est d’abord être à l’écoute des gens afin de porter, avec eux, leurs aspirations et d’adapter leur environnement aux réalités d’aujourd’hui. C’est avoir un leadership rassembleur et collaboratif sur les enjeux qui nous touchent et participer à développer un milieu de vie durable, vivant, humain et à notre image.