Sébastien Lemire, député d’Abitibi-Témiscamingue, a dévoilé aujourd’hui les résultats d’une étude portant sur les besoins en abattage et sur le marché de la viande de proximité en Abitibi-Témiscamingue. Dans le cadre de cette étude menée par la firme Forest Lavoie Conseil, 27 entrevues ont été réalisées auprès de divers acteurs socio-économiques de l’ensemble de la région pour alimenter des réflexions visant à préciser les besoins en matière d’abattage afin d’explorer les différentes pistes de solutions financières, administratives et politiques pour les producteurs agricoles de l’Abitibi-Témiscamingue.

« Cette étude est d’abord et avant tout un cadre de réflexion que l’on peut s’approprier comme région. Elle vise principalement à dresser le portrait des attentes et des besoins d’abattage des éleveurs et à suggérer différentes démarches qui faciliteraient l’abattage et la mise en marché de la viande d’ici », a déclaré Sébastien Lemire, député d’Abitibi-Témiscamingue. La mise en place éventuelle d’un projet d’abattage porteur et soutenu par tous les acteurs de la région agirait comme un effet de levier pour maintenir et relancer des productions animales diversifiées en Abitibi-Témiscamingue, concrétiserait le développement de nouveaux marchés locaux et deviendrait un important incitatif à la relève agricole.

Par ailleurs, l’amélioration du bien-être animal, de la qualité de la viande, la diminution du temps et des coûts de transport, sont tous des éléments positifs qui démontrent la pertinence encore aujourd’hui de la construction d’un abattoir en Abitibi-Témiscamingue. Ajoutons à cela d’autres aspects bénéfiques comme la réduction de l’empreinte écologique et le développement de notre souveraineté alimentaire.

« Il y a un intérêt grandissant de la part des consommateurs pour de la viande de qualité. Par conséquent, il existe un potentiel de développement économique pour la commercialisation de la viande locale, la distribution et la vente au détail, en l’occurrence pour les boucheries de spécialité. Pour assurer la pérennité d’un projet d’abattoir régional, il est nécessaire d’établir préalablement un consensus autour de grandes orientations favorisant le partage des risques. C’est la clé pour la réussite d’un tel projet. Aussi, il faudra s’assurer de l’adhésion et de la fidélité des producteurs et des acheteurs ainsi que d’avoir la capacité de s’appuyer financièrement sur des programmes gouvernementaux adaptés à la réalité unique de notre région agricole éloignée », a conclu le député d’Abitibi-Témiscamingue Sébastien Lemire, en lançant un appel à tous pour reprendre les réflexions qui entourent ces enjeux.

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