« La Chambre des communes prend acte par ce vote historique que le Québec inscrira dans la Constitution que les Québécoises et les Québécois forment une nation dont la seule langue officielle et commune est le français. Ce constat des élus fédéraux devra désormais dicter les décisions du gouvernement canadien, qui devra respecter le droit légitime du Québec d’être maître d’œuvre de ses politiques nationales, entre autres en matière linguistique et dans ses choix de société », a déclaré le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet.

L’immense majorité de la Chambre des communes a voté en faveur de cette motion présentée par M. Blanchet : « Que cette Chambre convienne que l’article 45 de la Loi constitutionnelle de 1982 confère au Québec et aux provinces la compétence exclusive pour modifier leurs constitutions respectives; et prenne acte de la volonté du Québec d’inscrire dans sa constitution que les Québécoises et les Québécois forment une nation, que le français est la seule langue officielle du Québec et qu’il est aussi la langue commune de la nation québécoise ». Seuls deux élus s’y sont opposés.

« Il sera intéressant de voir l’impact à long terme de la reconnaissance de cette motion et la cohérence que démontrera chaque parti politique qui a appuyé le Bloc Québécois. C’est un enjeu fondamental et le Canada a désormais pris acte que le Québec est une nation dont la seule langue officielle et commune est le français. En ce sens, le vote d’hier pourrait devenir un moment déterminant! » s’est exprimé Sébastien Lemire.

« Fièrement, nous devons le souligner, avec l’adoption de cette motion qui déclare le Québec comme nation française. Un moment dans l’histoire qui s’ajoute dans l’effort collectif de conserver notre belle langue française. Le Québec a maintenant le vent dans les voiles pour s’assurer de la survie de la langue de Molière! », a ajouté Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

Sylvie Bérubé et Sébastien Lemire ont salué le vote de la part de tous les partis fédéraux confirmant la légitimité de la démarche d’affirmation entreprise par le Québec dans le cadre de l’étude de son projet de loi 96. « Le Québec n’avait évidemment pas besoin de l’aval du Parlement canadien pour former une nation francophone et pour la proclamer. Mais l’Assemblée nationale du Québec a aujourd’hui davantage les coudées franches pour mettre en place des lois qui correspondent aux choix démocratiques de la nation québécoise et à ses consensus. Le fédéral, de son côté, devra en toute logique s’abstenir de contester, participer à une contestation ou remettre en question les choix légitimes de la nation québécoise et de son Assemblée nationale », ont exprimé les députés Sylvie Bérubé et Sébastien Lemire.

À propos :

Pour Sébastien Lemire, être député c’est d’abord être à l’écoute des gens afin de porter, avec eux, leurs aspirations et d’adapter leur environnement aux réalités d’aujourd’hui. C’est avoir un leadership rassembleur et collaboratif sur les enjeux qui nous touchent et participer à développer un milieu de vie durable, vivant, humain et à notre image.

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