Le député d’Abitibi-Témiscamingue, M. Sébastien Lemire, annonce qu’il mène une consultation auprès des municipalités de la circonscription sur les modifications que le gouvernement du Canada a apportées aux critères du Fonds de la Taxe sur l’essence et la contribution du Québec (TECQ).
En effet, les nouveaux critères adoptés par le fédéral ont pour effet de retirer les infrastructures, telles que les hôtels de ville, les casernes de pompiers, les garages municipaux et les entrepôts des projets admissibles. « La TECQ est un des seuls programmes où des sommes d’argent du fédéral sont gérées en collaboration entre Québec et les municipalités. C’est un système qui fonctionne bien, pourquoi changer une recette qui répond à des besoins fondamentaux pour nos municipalités ? » soutiens M. Lemire.
Il est à noter que dans les plus petites municipalités, les infrastructures proscrites constituent souvent la majorité des bâtiments de la municipalité. Il devient alors complexe, contrairement aux plus grandes villes, de réallouer des sommes entre différents projets pour profiter des montants disponibles de la TECQ. C’est dans ce contexte que M. Lemire entreprend de recueillir les témoignages de toutes les municipalités de son comté afin de faire pression sur la ministre de l’Infrastructure et des Collectivités.
« Je m’affaire maintenant, avec mon collègue et porte-parole en matière de Transport, d’Infrastructure et de Collectivité, M. Xavier Barsalou-Duval, à recueillir les témoignages des municipalités sur la façon dont elles ont été ou seront affectées par les nouveaux critères fédéraux imposés au Fonds de la taxe sur l’essence. Les témoignages et résolutions des conseils nous permettront de bien documenter la situation et de mettre de la pression sur Mme Catherine McKenna, la ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, afin de revoir les critères » conclut Sébastien Lemire.
À propos :
Pour Sébastien Lemire, être député c’est d’abord être à l’écoute des gens afin de porter, avec eux, leurs aspirations et d’adapter leur environnement aux réalités d’aujourd’hui. C’est avoir un leadership rassembleur et collaboratif sur les enjeux qui nous touchent et participer à développer un milieu de vie durable, vivant, humain et à notre image.