Un des faits saillants de cette session parlementaire fut l’organisation de l’évènement de refondation du Forum jeunesse de l’Abitibi-Témiscamingue. « Je m’étais engagé à reformer cette instance importante qui a été un moteur de mon engagement politique. Un nouveau conseil d’administration a été élu et est déjà au travail, avec le support de mon bureau pour le moment, pour concevoir de prochaines activités. Nous souhaitons réussir à s’assurer de la pérennité de ce mouvement jeunesse à l’avenir », a signalé le député.
Au cours des derniers mois, Sébastien Lemire a aussi continué de travailler sur les quatre dossiers prioritaires qu’il avait identifiés pour cette session parlementaire : améliorer la desserte aérienne de l’Abitibi-Témiscamingue, améliorer les services au citoyen, soutenir les productrices et producteurs agricoles ainsi que les entrepreneurs forestiers face au changement climatique et mettre fin à l’inégalité pour la Sécurité de la vieillesse entre les aînés de 65 à 74 ans et les 75 ans et plus.
« Une dizaine de lettres ont été remises à des ministres que nous avions ciblé pour présenter nos préoccupations. Déjà, certaines rencontres ont eu lieu et d’autres sont à venir au cours des prochaines semaines pour discuter avec eux des façons de mieux soutenir notre région. Je continue de faire mon travail de façon responsable et efficace. Le projet de loi qui rehausserait la pension de la Sécurité de la vieillesse des 65 à 74 ans de ma collègue Andréanne Larouche a aussi passé quelques étapes, ce qui est de bonne augure. De plus, nos consultations auprès des aînés depuis le début de l’année nous ont permis de prendre conscience des différentes problématiques auxquelles ils sont confrontés », a soutenu M. Lemire.
Sur le plan national, le Bloc Québécois s’était engagé à travailler sur les dossiers de coûts de la vie et du logement, sur la lutte au changement climatique ainsi que sur l’immigration. Le logement est et demeure une priorité. « Nous avons talonné Ottawa pour qu’il transfère les 900 millions au Québec sans condition et nous avons remporté cette bataille. Par contre, les sommes annoncés dans l’énoncé budgétaire sont prévues dans plusieurs années et ce ne sera pas assez pour lutter efficacement contre la pénurie de logements. Il faut en faire plus », a-t-il souligné.
Sébastien Lemire s’est aussi fait le défenseur d’une enquête publique et indépendante pour s’assurer d’un environnement sportif sécuritaire et sain. « Le gouvernement l’avait promis. Et il a reculé. Une Commission, ce n’est pas assez. Ça n’a pas les pouvoirs de forcer la production de documents ou de forcer les fédérations à venir témoigner. Ottawa a décidé de protéger les fédérations plutôt que de se ranger dans le camp des victimes. Pour ma part, je continuerai de réclamer que cette soi-disant Commission devienne une enquête publique et indépendante », a-t-il assuré.
Le député d’Abitibi-Témiscamingue a aussi appuyé les médias, qui vivent actuellement une crise sans précédent. « L’information est un service essentiel à la population. C’est grâce aux journalistes de notre région, des gens d’ici, que nous sommes informés sur ce qui se passe dans nos communautés. Ce n’est pas Facebook, Google ou même les médias nationaux qui parlent de l’Abitibi-Témiscamingue. Ce sont nos journaux locaux, nos radios locaux, nos télévisions locales. Il faut que le gouvernement le reconnaisse et agisse en conséquence. Je pense aussi aux coupures annoncées à Radio-Canada qui seront égales, mais pas équitables avec celles de la CBC. Bref, il faut des États généraux sur nos médias et des aides d’urgence pour s’assurer de la pérennité de notre information locale, la base d’une démocratie », a-t-il affirmé.
Durant cette session, le travail sur le projet de loi C-27 sur la Charte numérique a continué d’avancer au Comité permanent de l’industrie et de la technologie. « L’évolution des technologies amène des enjeux éthiques et importants pour la société de demain. J’ai aussi eu l’occasion d’assister à un Sommet en Angleterre sur l’intelligence artificielle sécuritaire. De travailler sur cette législation, dans un contexte où l’intelligence artificielle peut aussi jouer sur la barrière entre le vrai et du faux demande que ce travail soit fait de façon minutieuse. La protection de nos données personnelles est aussi une facette névralgique de ce dossier », a confié le député.
Notons aussi que la Chambre des communes a reconnu à l’unanimité que les cibles d’immigration soient liées à la capacité d’accueil du Québec, et que le gouvernement revoie ses cibles dès 2024.
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Source :
Jean-François Vachon
Adjoint aux communications et à la recherche
Bureau de Sébastien Lemire
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